- Comment j'ai commencé (spoiler : par hasard)
- Les premières semaines : rien, puis... quelque chose
- Ce que personne ne vous dit sur les probiotiques et la perte de poids
- Ma routine exacte (parce que je sais que c'est ce que vous voulez savoir)
- Les erreurs que j'ai faites (pour que vous les évitiez)
- Les résultats après 6 mois
- Les meilleurs probiotiques pour maigrir (ceux que j'ai vraiment testés)
- Ce que dit la science (parce que mon expérience c'est bien, mais les preuves c'est mieux)
- Mon avis final (en tant que coach ET en tant que testeuse)
Salut, c’est Sarah. Alors voilà, j’ai 36 ans, je suis coach en nutrition et fitness – oui je sais l’ironie totale – et j’avais 15 kilos en trop qui me collaient à la peau depuis… pfff, depuis mes deux grossesses en fait. Et franchement, j’en avais marre. Marre de me regarder dans le miroir, marre des vêtements qui serrent, marre de donner des conseils à mes clientes alors que moi-même j’étais coincée avec ce poids.
Donc j’ai testé les probiotiques pour maigrir. Et attention, ce que je vais vous raconter, c’est pas le discours marketing habituel.
Et moi, avec mes diplômes en nutrition accrochés au mur de mon cabinet, j’étais là à me faire conseiller des probiotiques comme une cliente lambda. C’était presque humiliant mais bon, même nous les coachs on a nos failles.
Bon, je vais vous faire mon avis en deux casquettes : celle de la coach nutrition professionnelle, et celle de Sarah qui a galéré avec ses 15 kilos.
- En tant que coach: Oui, les probiotiques peuvent être un excellent complément dans un programme de perte de poids, surtout si…
- En tant que personne qui l’a vécu: Puta.. oui, testez, vraiment. Parce que moi je savais tout ça en théorie et ça m’a quand même surprise.
Comment j’ai commencé (spoiler : par hasard)
Bon, déjà, faut que je vous dise que j’ai pas commencé les probiotiques en me disant “allez hop, je vais perdre du poids“. Non. J’avais des problèmes digestifs horribles. Genre ballonnements constants, transit complètement déréglé, et cette sensation d’être toujours gonflée même après avoir mangé juste une salade. C’était l’enfer.
Un jour, je traînais dans une pharmacie du 11ème arrondissement à Paris – vous savez, celle qui est juste à côté du Monoprix rue Saint-Maur – et je cherchais un truc, n’importe quoi pour calmer mon ventre. J’étais là devant le rayon des compléments alimentaires, complètement perdue entre les 50 000 boîtes différentes, quand une pharmacienne est venue me parler. Elle m’a demandé ce que je cherchais, et moi, un peu gênée, je lui ai expliqué mes soucis.
Elle m’a tendu une boîte de probiotiques – c’était sur l’étagère du milieu, à droite, juste à côté des vitamines D – et elle m’a dit un truc qui m’a marquée : “Vous savez, beaucoup de mes clientes qui prennent ça pour leurs intestins me disent qu’elles perdent du poids sans vraiment faire exprès.”
J’étais sceptique. Vraiment. Mais bon, j’avais rien à perdre à part mes 15 kilos, donc j’ai acheté.
Les premières semaines : rien, puis… quelque chose
Les deux premières semaines, franchement, rien. Que dalle. J’ai même pensé arrêter parce que bon, 30 euros la boîte, ça commence à faire cher le placebo. Mais bon, avec ma formation en nutrition, je savais que le microbiote intestinal met du temps à se rééquilibrer.
J’avais lu plusieurs études là-dessus pendant mes cours, même si sur le moment j’avais pas fait trop attention parce que je pensais jamais que ça me concernerait un jour – que le microbiote intestinal met du temps à se rééquilibrer. Donc j’ai continué.
Et puis vers la troisième semaine, j’ai commencé à remarquer des trucs bizarres. D’abord, mon ventre était moins gonflé. Vraiment moins. Comme si quelqu’un avait dégonflé un ballon. Ensuite, et ça c’est le truc qui m’a le plus surprise, j’avais moins envie de grignoter. Genre, ces envies de sucre à 16h qui me prenaient aux tripes et qui me faisaient dévorer trois madeleines d’affilée ? Disparues. Ou en tout cas beaucoup moins intenses.
Au bout d’un mois et demi, j’étais montée sur la balance – chose que je faisais genre une fois tous les 15 jours parce que sinon je devenais obsessionnelle – et là : moins 4 kilos. Quatre puta… de kilos sans avoir vraiment changé mon alimentation de façon drastique.
Ce que personne ne vous dit sur les probiotiques et la perte de poids
Bon là je vais mettre ma casquette de nutritionniste deux minutes, même si ça me fait bizarre de parler comme une prof alors que je suis en train de vous raconter mes galères de poids.
Alors attention, faut qu’on soit clairs là-dessus. Les probiotiques, c’est pas une pilule magique. C’est pas comme si tu les prends et pouf, tu perds 15 kilos en dormant. Non. Mais ce qu’ils font, et là je vais devenir un peu technique parce que j’ai quand même fait mes recherches, c’est qu’ils agissent sur plusieurs niveaux.
Déjà, ils rééquilibrent ton microbiote intestinal. Et ton microbiote, c’est genre l’usine qui traite tout ce que tu manges. Si cette usine fonctionne mal, ben ton corps stocke plus facilement, il extrait plus de calories de la nourriture, et il gère mal les sucres. Les probiotiques viennent remettre de l’ordre dans tout ça.
Ensuite – et ça c’est le truc que j’ai vraiment senti sur moi – ils agissent sur les hormones de la faim. Tu sais, la ghréline et la leptine, ces hormones qui te disent quand t’as faim et quand t’es rassasiée ? Ben apparemment, un microbiote déséquilibré fout le bordel dans ces signaux. Et les probiotiques aident à clarifier tout ça.
Résultat : tu as moins faim, tu grignotes moins, et tu manges naturellement des portions plus raisonnables.
Il y a aussi l’inflammation. Parce que oui, quand t’as un microbiote pourri, ton intestin est enflammé en permanence, et cette inflammation chronique est liée à la prise de poids et à la résistance à l’insuline. Les probiotiques réduisent cette inflammation, et hop, ton corps se met à mieux fonctionner.
Tout ça, je le savais en théorie hein. C’était dans mes bouquins de fac. Mais entre savoir et vivre l’expérience sur soi-même, il y a un monde de différence. Mes clientes me disaient toujours “oui mais toi tu comprends pas, t’as jamais eu de problème de poids” et ben maintenant je pouvais vraiment comprendre.
Ma routine exacte (parce que je sais que c’est ce que vous voulez savoir)
Bon alors là je vais vous donner ma routine comme je la donnerais à une de mes clientes, mais en version non-censurée, avec les petites galères du quotidien que je raconte jamais pendant mes consultations.
Bon alors, qu’est-ce que j’ai fait exactement ? Je vais tout vous dire parce que franchement, si ça peut aider quelqu’un, autant partager.
J’ai pris une gélule de probiotiques chaque matin à jeun, avec un grand verre d’eau. C’était important le “à jeun” apparemment, parce que comme ça les bactéries passent mieux l’acidité de l’estomac et arrivent vivantes dans les intestins. Après je prenais mon petit-déj environ 20-30 minutes plus tard.
Niveau souches de probiotiques, j’ai pris celles qui contenaient du Lactobacillus gasseri et du Lactobacillus rhamnosus. Pourquoi celles-là ? Parce que j’avais lu qu’elles étaient spécifiquement étudiées pour la perte de poids et la réduction de la graisse abdominale. Et Dieu sait que mon ventre avait besoin d’aide.
Côté alimentation, j’ai pas fait de régime draconien. J’ai juste… mangé mieux. Plus de légumes, plus de fibres (parce que les probiotiques adorent les fibres, c’est leur nourriture en fait), et j’ai réduit le sucre et les aliments ultra-transformés. Mais attention, je me suis pas privée. J’ai continué à manger du chocolat, des pâtisseries de temps en temps, des apéros avec mes copines. La vie est trop courte pour se priver de tout.
Les erreurs que j’ai faites (pour que vous les évitiez)
Parce que bon, j’ai pas tout fait parfaitement dès le début. Au début, j’ai acheté des probiotiques au supermarché, ceux à 10 euros avec 2 milliards de bactéries par gélule. Waste of money. Ça sert à rien. Faut vraiment des probiotiques dosés correctement, avec au minimum 10 milliards de bactéries par dose, idéalement 20 ou 30 milliards.
J’ai aussi fait l’erreur de les garder dans ma salle de bain. Grosse erreur. La chaleur et l’humidité, ça tue les probiotiques. Maintenant je les mets au frigo, bien au frais.
Et puis au début, j’attendais des résultats en une semaine. C’est con mais c’est comme ça qu’on pense hein. On veut des résultats immédiats. Mais le microbiote, ça met du temps à se rééquilibrer. Faut être patient. Vraiment patient.
Les résultats après 6 mois
Donc voilà, après 6 mois de probiotiques – parce que oui j’ai continué, c’est devenu une routine – j’ai perdu 11 kilos sur mes 15 kilos en trop. Les 4 derniers kilos sont partis plus lentement avec une remise au sport progressive. Mais franchement, les probiotiques ont vraiment été le déclencheur de tout.
Mon ventre est redevenu plat, ou en tout cas beaucoup moins gonflé. Je me sens plus légère, j’ai plus d’énergie. Et surtout, SURTOUT, mon rapport à la nourriture a changé. Je suis plus à l’écoute de mes sensations de faim et de satiété. Je grignote quasi plus. C’est ouf.
Sur mon Instagram @sarahmagg_coach , j’ai partagé un peu de mon parcours, et j’ai reçu des centaines de messages de personnes qui vivaient la même chose que moi. Cette frustration de pas arriver à perdre du poids malgré les efforts. Et beaucoup m’ont dit qu’elles avaient essayé les probiotiques après avoir vu mes posts, et que ça marchait pour elles aussi.
Les meilleurs probiotiques pour maigrir (ceux que j’ai vraiment testés)
Les meilleurs probiotiques pour maigrir (mon regard de nutritionniste… et de testeuse désespérée)
Bon, je sais que vous attendez tous que je vous donne LA marque magique, celle qui a marché pour moi. Mais attention, je vais être honnête avec vous : j’en ai testé plusieurs avant de trouver celle qui me convenait. Et franchement, ça m’a servi de leçon professionnelle aussi.
La première boîte que j’ai achetée dans cette pharmacie du 11ème, c’était une marque générique. Enfin si, ça m’a rien fait à part vider mon porte-monnaie. Après, j’ai essayé ceux qu’on trouve en grande surface – vous savez, les petites bouteilles dans le rayon frais à côté des yaourts – et là pareil, nada.
Le truc marrant, c’est qu’en tant que coach nutrition, j’aurais dû savoir exactement quoi chercher dès le début. Mais quand t’es dans ta propre galère, ton cerveau fonctionne plus pareil. J’étais là à acheter n’importe quoi comme mes clientes le font, alors que je leur répète sans arrêt “lisez les étiquettes, vérifiez les compositions”.
Du coup j’ai repris mes notes de formation, j’ai relu mes bouquins sur le microbiote intestinal – ceux que j’avais pas ouverts depuis trois ans – et j’ai commencé à faire mes recherches sérieusement. Comme je le fais pour élaborer les programmes nutritionnels de mes clientes en fait.
Ce que j’ai compris (et que j’explique maintenant à toutes mes clientes), c’est qu’il faut absolument que ton probiotique contienne du Lactobacillus gasseri. Sérieux, c’est la souche qui a été le plus étudiée pour la perte de poids et la réduction de graisse abdominale. En tant que nutritionniste, je peux vous dire que c’est pas du marketing, il y a vraiment des études cliniques solides derrière.
Il y a aussi le Lactobacillus rhamnosus qui est excellent, surtout pour les femmes. Et le Bifidobacterium lactis pour réduire l’inflammation intestinale – celle-là, c’était clairement mon problème.
Le probiotique que j’ai finalement utilisé – celui qui a vraiment marché – je l’ai trouvé dans une parapharmacie rue de Rennes, près de Montparnasse. J’étais allée là-bas pour un rendez-vous client, et en attendant j’ai traîné dans le rayon compléments alimentaires. Le vendeur m’a reconnue parce que j’avais posté une vidéo sur Instagram la semaine d’avant, et on a commencé à discuter.
Quand je lui ai expliqué ce que je cherchais – en lui sortant toute ma liste de souches spécifiques avec les dosages minimums requis – il m’a dit “ah ben vous vous y connaissez vous”. Ben oui mec, c’est mon métier. Mais ça m’a pas empêchée de galérer comme une débutante pendant deux mois.
Il m’a montré une marque professionnelle, celle qu’ils conseillent aux nutritionnistes et naturopathes. C’était sur l’étagère du milieu, derrière le comptoir, pas en libre accès. Packaging sobre, presque clinique. Mais il contenait 25 milliards de bactéries par gélule gastro-résistante, avec du L. gasseri SBT2055 (la souche japonaise qui a été vraiment étudiée), du L. rhamnosus GG, et du B. lactis HN019.
Ce qui était important aussi – et là je parle en tant que pro – c’est que les gélules étaient gastro-résistantes. Ça veut dire qu’elles résistent à l’acidité de l’estomac et que les bactéries arrivent vivantes dans l’intestin. Beaucoup de probiotiques bas de gamme, les bactéries meurent dans l’estomac avant même d’arriver à destination. C’est pour ça qu’ils servent à rien.
Et il fallait le garder au frigo. Ça aussi c’est un signe de qualité. Les bactéries vivantes, elles aiment pas la chaleur. Les probiotiques qui se conservent à température ambiante pendant 3 ans, personnellement je fais pas confiance.
Après, je vais être cash avec vous : ça coûtait 42 euros la boîte pour un mois. Ouais, c’est cher. Mais maintenant je le recommande à mes clientes qui ont des soucis similaires, et je leur explique pourquoi ça vaut le coup d’investir dans la qualité plutôt que d’acheter 5 boîtes de merde à 10 euros qui font rien.
Mes critères professionnels pour choisir un bon probiotique minceur:
- Minimum 10 milliards de bactéries par dose (idéalement 20-30 milliards)
- Présence de L. gasseri et L. rhamnosus
- Gélules gastro-résistantes
- Conservation au frais
- Souches identifiées avec leur code (pas juste “Lactobacillus” écrit vaguement)
- Marque vendue en pharmacie ou parapharmacie, pas sur des sites douteux
Voilà, maintenant j’intègre systématiquement cette recommandation dans mes programmes nutrition quand je vois que la cliente a des problèmes digestifs ou un déséquilibre du microbiote. Parce que franchement, ça change la donne. Mais je leur dis toujours : “les probiotiques c’est pas magique, ça vient en complément d’une alimentation équilibrée”. Même si sur moi, je dois avouer que l’effet a été plus spectaculaire que ce que j’aurais pensé.Les meilleurs probiotiques pour maigrir (mon regard de nutritionniste… et de testeuse désespérée)
Bon, je sais que vous attendez tous que je vous donne LA marque magique, celle qui a marché pour moi. Mais attention, je vais être honnête avec vous : j’en ai testé plusieurs avant de trouver celle qui me convenait. Et franchement, ça m’a servi de leçon professionnelle aussi.
La première boîte que j’ai achetée dans cette pharmacie du 11ème, c’était une marque générique. Enfin si, ça m’a rien fait à part vider mon porte-monnaie. Après, j’ai essayé ceux qu’on trouve en grande surface – vous savez, les petites bouteilles dans le rayon frais à côté des yaourts – et là pareil, nada.
Le truc marrant, c’est qu’en tant que coach nutrition, j’aurais dû savoir exactement quoi chercher dès le début. Mais quand t’es dans ta propre galère, ton cerveau fonctionne plus pareil. J’étais là à acheter n’importe quoi comme mes clientes le font, alors que je leur répète sans arrêt “lisez les étiquettes, vérifiez les compositions”.
Du coup j’ai repris mes notes de formation, j’ai relu mes bouquins sur le microbiote intestinal – ceux que j’avais pas ouverts depuis trois ans – et j’ai commencé à faire mes recherches sérieusement. Comme je le fais pour élaborer les programmes nutritionnels de mes clientes en fait.
Ce que j’ai compris (et que j’explique maintenant à toutes mes clientes), c’est qu’il faut absolument que ton probiotique contienne du Lactobacillus gasseri. Sérieux, c’est la souche qui a été le plus étudiée pour la perte de poids et la réduction de graisse abdominale. En tant que nutritionniste, je peux vous dire que c’est pas du marketing, il y a vraiment des études cliniques solides derrière.
Il y a aussi le Lactobacillus rhamnosus qui est excellent, surtout pour les femmes. Et le Bifidobacterium lactis pour réduire l’inflammation intestinale – celle-là, c’était clairement mon problème.
Le probiotique que j’ai finalement utilisé – celui qui a vraiment marché – je l’ai trouvé dans une parapharmacie rue de Rennes, près de Montparnasse. J’étais allée là-bas pour un rendez-vous client, et en attendant j’ai traîné dans le rayon compléments alimentaires. Le vendeur m’a reconnue parce que j’avais posté une vidéo sur Instagram la semaine d’avant, et on a commencé à discuter.
Quand je lui ai expliqué ce que je cherchais – en lui sortant toute ma liste de souches spécifiques avec les dosages minimums requis – il m’a dit “ah ben vous vous y connaissez vous”. Ben oui mec, c’est mon métier. Mais ça m’a pas empêchée de galérer comme une débutante pendant deux mois.
Il m’a montré une marque professionnelle, celle qu’ils conseillent aux nutritionnistes et naturopathes. C’était sur l’étagère du milieu, derrière le comptoir, pas en libre accès. Packaging sobre, presque clinique. Mais il contenait 25 milliards de bactéries par gélule gastro-résistante, avec du L. gasseri SBT2055 (la souche japonaise qui a été vraiment étudiée), du L. rhamnosus GG, et du B. lactis HN019.
Ce qui était important aussi – et là je parle en tant que pro – c’est que les gélules étaient gastro-résistantes. Ça veut dire qu’elles résistent à l’acidité de l’estomac et que les bactéries arrivent vivantes dans l’intestin. Beaucoup de probiotiques bas de gamme, les bactéries meurent dans l’estomac avant même d’arriver à destination. C’est pour ça qu’ils servent à rien.
Et il fallait le garder au frigo. Ça aussi c’est un signe de qualité. Les bactéries vivantes, elles aiment pas la chaleur. Les probiotiques qui se conservent à température ambiante pendant 3 ans, personnellement je fais pas confiance.
Après, je vais être cash avec vous : ça coûtait 42 euros la boîte pour un mois. Ouais, c’est cher. Mais maintenant je le recommande à mes clientes qui ont des soucis similaires, et je leur explique pourquoi ça vaut le coup d’investir dans la qualité plutôt que d’acheter 5 boîtes de merde à 10 euros qui font rien.
Mes critères professionnels pour choisir un bon probiotique minceur:
- Minimum 10 milliards de bactéries par dose (idéalement 20-30 milliards)
- Présence de L. gasseri et L. rhamnosus
- Gélules gastro-résistantes
- Conservation au frais
- Souches identifiées avec leur code (pas juste “Lactobacillus” écrit vaguement)
- Marque vendue en pharmacie ou parapharmacie, pas sur des sites douteux
Voilà, maintenant j’intègre systématiquement cette recommandation dans mes programmes nutrition quand je vois que la cliente a des problèmes digestifs ou un déséquilibre du microbiote. Parce que franchement, ça change la donne. Mais je leur dis toujours : “les probiotiques c’est pas magique, ça vient en complément d’une alimentation équilibrée”. Même si sur moi, je dois avouer que l’effet a été plus spectaculaire que ce que j’aurais pensé.
Ce que dit la science (parce que mon expérience c’est bien, mais les preuves c’est mieux)
Alors bon, je suis pas scientifique hein, mais j’ai quand même voulu vérifier que je racontais pas n’importe quoi. Parce que c’est facile de se convaincre que quelque chose marche quand on veut vraiment que ça marche.
Il y a des études – des vraies, publiées dans des revues scientifiques sérieuses – qui montrent que certaines souches de probiotiques peuvent effectivement aider à perdre du poids. Par exemple, une méta-analyse a montré que les probiotiques pouvaient réduire le poids corporel et l’IMC de façon significative (1). C’est pas énorme comme perte, on parle de quelques kilos en moyenne, mais combiné à une alimentation équilibrée et un peu d’activité physique, ça fait vraiment la différence.
D’autres recherches ont montré que le Lactobacillus gasseri en particulier pouvait réduire la graisse abdominale et viscérale (2). Et ça, c’est pas anodin, parce que la graisse viscérale, celle qui entoure les organes, c’est la plus dangereuse pour la santé.
Il y a aussi des études sur le lien entre le microbiote intestinal et l’obésité. On sait maintenant que les personnes en surpoids ont souvent un microbiote moins diversifié que les personnes minces, et que certaines bactéries présentes dans leur intestin favorisent l’extraction et le stockage des calories (3).
Mon avis final (en tant que coach ET en tant que testeuse)
Alors voilà, est-ce que je recommande les probiotiques pour maigrir ? Oui, mais avec des nuances. C’est pas pour tout le monde. Si t’as déjà un microbiote en béton, une digestion parfaite, et que ton seul problème c’est que tu manges trop, les probiotiques vont pas faire de miracle.
Par contre, si comme moi t’as des problèmes digestifs, des ballonnements, un transit irrégulier, et que t’arrives pas à perdre du poids malgré tes efforts, alors oui, ça vaut vraiment le coup d’essayer. Vraiment.
Mes conseils si vous voulez tenter :
- Choisissez des probiotiques de qualité, avec au moins 10-20 milliards de bactéries par dose
- Cherchez des souches comme Lactobacillus gasseri, Lactobacillus rhamnosus, ou Bifidobacterium lactis
- Prenez-les à jeun le matin
- Gardez-les au frigo
- Soyez patient, donnez-leur au moins 4-6 semaines pour agir
- Combinez avec une alimentation riche en fibres et pauvre en aliments ultra-transformés
Et surtout, écoutez votre corps. Si après un mois vous sentez aucune différence – ni sur la digestion, ni sur la satiété, ni sur le poids – ben arrêtez. On est tous différents, ce qui marche pour moi marchera peut-être pas pour vous.
Voilà, c’était mon expérience brute, sans filtre. J’espère que ça vous aidera à y voir plus clair dans ce monde des probiotiques où tout le monde vous promet monts et merveilles. La vérité, c’est que ça peut aider, vraiment, mais c’est pas magique. C’est un outil parmi d’autres dans votre parcours de perte de poids.
Aujourd’hui, je parle de mon expérience à mes clientes. Je leur montre même mes photos avant/après sur mon téléphone quand elles me disent “oui mais vous vous avez jamais eu de poids à perdre”. Si si, j’ai eu. Et maintenant je comprends vraiment ce qu’elles vivent.
Cette expérience m’a rendue meilleure dans mon métier, je pense. Plus humaine. Moins dans le jugement. Et surtout, j’ai ajouté une corde à mon arc professionnel : maintenant je sais vraiment comment intégrer les probiotiques dans un programme nutrition de façon efficace.
Bisous, Sarah
Sources scientifiques :
(1) Borgeraas H. et al. (2018). “Effects of probiotics on body weight, body mass index, fat mass and fat percentage in subjects with overweight or obesity: a systematic review and meta-analysis of randomized controlled trials.” Obesity Reviews, 19(2), 219-232.
(2) Kadooka Y. et al. (2013). “Effect of Lactobacillus gasseri SBT2055 in fermented milk on abdominal adiposity in adults in a randomised controlled trial.” British Journal of Nutrition, 110(9), 1696-1703.
(3) Turnbaugh P.J. et al. (2006). “An obesity-associated gut microbiome with increased capacity for energy harvest.” Nature, 444(7122), 1027-1031.